Les termites sont particulièrement répandus sur la façade méditerranéenne française.

Il arrive que ces insectes xylophages s’installent dans les bâtiments et creusent des galeries dans les bois d’œuvre.

Lorsqu’ils s’attaquent aux charpentes, aux poutres, aux poteaux ou encore aux planchers, les risques d’effondrement sont multipliés.

Il convient donc d’être particulièrement vigilant, notamment lors de la réalisation de travaux ou lors d’une démolition.

Une réglementation s’est progressivement mise en place pour endiguer ce fléau et limiter les risques lors des chantiers.

Les préfets ont la possibilité de prendre des arrêtés de signalement de la présence de termites qui impliquent alors certaines obligations aux maitres d’œuvre et aux maitres d’ouvrage.

Ainsi, dans le Var, plus de 50% des communes sont concernées par ces obligations.

Pour les Bouches-du-Rhône, un tiers des villes font l’objet d’un arrêté préfectoral alors qu’elles ne sont que 12,5% dans les Alpes-Maritimes et environ 10% dans le Vaucluse.

Ces obligations résident dans un repérage préalable de la présence de termites pour déceler les affaiblissements de structures éventuels.

Les repérages interviennent avant une campagne de travaux ou avant une démolition.

Le contrôleur certifié établit son expertise en sondant les bois d’œuvre impliqués dans les travaux à l’aide d’un poinçon.

Il peut être amené à pratiquer des sondages destructifs pour accéder à certaines parties de la construction.

Son rapport servira à mettre en place les dispositifs de protection des salariés contre tout risque d’effondrement, mais aussi à prévoir la gestion des déchets contaminés pour éviter toute infestation des constructions voisines.